5 QUESTIONS WITH: BRIANNE JENNER

By: PWHL Ottawa Media
March 15, 2024

 

PWHL Ottawa captain Brianne Jenner has been a staple of Team Canada since the 2012 IIHF Women’s World Championships. The 32-year-old will add to her international resumé in the 2024 edition of the tournament, set to take place in Utica, NY from April 3-14. Learn more about the 2022 Olympic MVP’s journey below, and how she thinks the PWHL will have an impact on international play!

 

french version below

 

First question: You’ve just received confirmation that you’ll soon be taking part in the IIHF Women’s World Championships for the 10th time in your career! Does it ever get old?

Brianne: It really doesn’t. Every year, your motivation might be a little different. Obviously your perception of things might be different when you first get the chance to wear the maple leaf. But it absolutely never gets old. It still means the world to me to be chosen to represent our country. I can’t wait to get to work with those women on that team. I can’t wait to see if our team can win another gold medal.

 

Second question: If I ask you to think back to your nine previous experiences, what would be your fondest memory?

Brianne: I think 2021 really stands out. The pandemic had robbed us of a chance to compete internationally in 2020. In 2021, we were able to end our gold medal drought. We were at home, too, as the tournament was held in Calgary.  We had a special group and we did a lot of work behind the scenes to prepare for that tournament. Even though we didn’t have anyone in the stands, it was one of the most exciting and fun tournaments I’ve ever competed in with the national team.

 

Third question: You’ve played with dozens of exceptional players in the Canadian program over the years. Which teammates have stood out?

Brianne: Oh my gosh! I’ve been lucky. I’ve played with an impressive number of exceptional players. There are harder jobs in the world than playing in the same line as Pou (Marie-Philip Poulin). When I was younger, I think of Caro (Caroline Ouellette) and Hailey Irwin. It was pretty cool experience to learn from those two. Got a chance to play with Appsy (Gillian Apps) a few times. She’s a great competitor! When a player of her size and strength competes like that, it’s scary! She’s taught me a lot. When you’re playing on a team like that, you’re surrounded by great women. You can learn from every one of them.

 

Fourth question: Let’s go back even further, then. You were a fan of the national team when you were a teenager. If you could go back in time, which great player from the past would you like to play with?

Brianne: Again, I’m lucky. The most impactful group for me was the 2002 Olympic team. I was able to overlap with quite a few players of that era for a year or two. I never got the chance to be on the same team as Cassie Campbell. I have worked with her on the national team because she has been an advisor for us. I had her as a coach at different camps. With her leadership and the way her former teammates talk about her, it would have been a really cool experience to play when she was captain.

 

Fifth question: Everyone seems convinced that the PWHL will have a big impact on women’s field hockey in general. Do you think the league will have an impact on international hockey?

Brianne: I hope they adopt our style of hitting. To be honest, I think that would be fun! I think it’s going to do great things for countries that, perhaps, aren’t able to secure as much funding for their women’s program. I hope it pushes them in the right direction. It’s gaining so much attention here in North America and there are so many European stars in this league. The NHL has had a big impact on international men’s hockey. I hope our league will have a similar impact.

 

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CINQ QUESTIONS AVEC: BRIANNE JENNER

 

Première question: Vous venez de recevoir la confirmation que vous participerez bientôt au Championnat du monde pour la 10e fois de votre carrière! Est-ce qu’on s’habitue, avec le temps?

Brianne: Vraiment pas! Les sources de motivation d’un athlète changent au fil des ans. Ma perception des choses était différente lors des premières fois où j’ai porté la feuille d’érable. Je peux vous confirmer qu’on ne s’habitue jamais complètement. Je suis toujours aussi fière de pouvoir représenter mon pays. J’ai très hâte de me mettre au travail. J’ai hâte de voir si notre équipe sera capable de remporter une autre médaille d’or.

 

Deuxième question: Si je vous demande de penser à vos neuf participations précédentes, quel serait votre plus beau souvenir?

Brianne: Le Championnat mondial de 2021 était différent. La pandémie nous avait privé d’une chance de compétitionner sur la scène internationale en 2020. En 2021, nous avons été capables de mettre un terme à notre séquence sans gagner l’or. Nous étions à la maison, en plus, puisque le tournoi se déroulait à Calgary. Même s’il n’y avait pas de spectateurs dans les gradins, il s’agira d’un des tournois les plus excitants que j’ai pu disputer avec l’équipe nationale.

 

Troisième question: Vous avez joué avec des dizaines de joueuses d’exception au sein du programme canadien au fil des ans. Quelles coéquipières se sont distinguées?

Brianne: Oh mon Dieu! J’ai été privilégiée. J’ai joué avec des quantités impressionnantes de joueuses d’exception. Il y a des choses plus dures, dans la vie, qu’évoluer dans le même trio que Pou (Marie-Philip Poulin). Quand je pense à mes premières années, je pense à Caro (Caroline Ouellette) et à Hailey Irwin. C’était pas mal cool d’apprendre les rudiments du hockey auprès d’elles. J’ai eu la chance de jouer avec Appsy (Gillian Apps) à quelques reprises. Elle est une grande compétitrice! Quand une joueuse de son gabarit compétitionne avec autant de vigueur, ça fait peur! Elle m’a enseigné beaucoup de choses. Au sein de l’équipe nationale, presque toutes les joueuses peuvent nous enseigner quelque chose.

 

Quatrième question: Reculons encore plus loin, alors. Vous étiez une fan de l’équipe nationale, quand vous étiez adolescente. Si vous étiez capable de remonter le temps, avec quelle grande joueuse du passé aimeriez-vous jouer?

Brianne: Encore une fois, je suis chanceuse. L’équipe des Jeux olympiques de 2002 est probablement celle qui a eu le plus grand impact sur moi, quand j’étais plus jeune. J’ai eu la chance de jouer avec plusieurs membres de cette formation pendant une année ou deux. Je n’ai jamais eu la chance de faire partie de la même équipe que Cassie Campbell. J’ai pu travailler avec elle au sein du programme d’excellence national. Elle a souvent occupé des postes de conseillère. Son leadership est particulier. Quand j’écoute ses anciennes coéquipières parler, je me dis que j’aurais voulu la connaître comme capitaine.

 

Cinquième question: Tout le monde semble convaincu que la LPHF aura un grand impact sur le hockey féminin en général. Croyez-vous que la ligue aura un impact sur le hockey international?

Brianne: J’aimerais que le hockey féminin adopte le style de jeu robuste de la LPHF! Ce serait très amusant. Je crois sincèrement que la LPHF pourrait aider des nations qui ont plus de difficultés à obtenir du financement pour leurs programmes nationaux. La LPHF obtient beaucoup d’attention en Amérique du Nord et les vedettes européennes sont nombreuses à jouera avec nous. La LNH a eu un grand impact sur le hockey international masculin. J’espère que notre ligue aura un impact similaire.