AUDREY-ANNE VEILLETTE SUR LE CHEMIN DU RETOUR

LPHF Ottawa
20 mars 2024

 

Audrey-Anne Veillette n’a pas eu besoin de réfléchir trop longtemps. Elle venait de raccrocher. Le mois de mars venait de débuter et la direction de l’équipe LPHF Ottawa lui offrait un contrat de joueuse de réserve pour compléter la saison 2023-24. Sa décision était prise. Elle allait tout mettre en pause, quitter Montréal et s’installer en vitesse dans la capitale.

 

Cet automne, la jeune attaquante québécoise a vite tiré une conclusion. Le hockey, c’est un sport bien plus agréable quand on appartient à une équipe!

 

Audrey-Ann Veillette

 

Choix de 15e ronde lors du premier repêchage de la LPHF, Veillette n’a pas été capable de démontrer tout son savoir-faire lors du camp de sélection, en novembre. Une blessure au bas du corps, subie durant son entraînement estival, l’a empêché de participer aux entraînements sur glace ainsi qu’aux rencontres préparatoires.

 

Lorsqu’elle a été libérée, Veillette n’a jamais cessé de travailler. Elle a continué de s’entraîner en solo, sur la glace comme en gymnase, dans le but de préparer son retour.

 

 

 

L’équipe d’Ottawa n’a jamais cessé de croire au potentiel de cette joueuse dynamique qui a marqué 26 buts en 22 rencontres, l’hiver dernier, lors de sa dernière saison avec les Carabins de l’Université de Montréal. D’où l’idée de la ramener dans l’entourage de l’équipe, alors qu’elle complète sa réhabilitation.

 

Voilà donc Veillette de retour à Ottawa. Une amie, ancienne coéquipière dans les rangs universitaires, a offert de l’héberger.

 

«C’est plus facile à Ottawa, dit-elle. J’ai une thérapeute avec moi lors de chaque entraînement. Je peux aussi compter sur la présence d’une entraîneuse, avec moi, sur la glace. Je n’ai pas besoin de me casser tête comme je faisais dans les derniers mois, à préparer mes propres entraînements. À Ottawa, je me sens vraiment bien encadrée. J’ai des amies, aussi! C’est vraiment plus difficile, s’entraîner toute seule. Quand j’arrive à l’aréna, chaque matin, je vois les filles, je suis vraiment contente de faire ça équipe.»

 

Veillette s’estime doublement chanceuse. L’entraîneuse qui supervise sa progression sur la glace est une idole d’enfance.

 

«J’admirais Haley Irwin quand j’étais jeune. Je sais que son horaire d’entraîneuse-adjointe est déjà chargé. Je suis vraiment reconnaissante, chaque jour, quand elle reste avec moi. Lors de chaque exercice, elle a un petit conseil à me donner. Elle veut vraiment que je m’améliore.»

 

Veillette va continuer de travailler en rêvant au jour où elle pourra faire ses débuts dans la LPHF. «J’ai une bonne vitesse, j’ai bon lancer, mais j’aime me décrire comme joueuse de momentum. Une joueuse qui va step up pour équipe. Quand on a besoin d’un gros shift, offensivement ou défensivement, j’aime être la joueuse qui fait la différence. Et je peux jouer n’importe où dans l’alignement, même si je dois reconnaître que j’aime beaucoup marquer des buts!»